Copyright ADEB - Avril 2008
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LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE ET L’ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’EDUCATION PROFESSIONNELLE DE BASE (ADEB).
Finalement pour faire du développement durable il faut arrêter de construire des maisons en commençant par le toit !?
Ainsi l’association l’ADEB, veut mettre en œuvre un programme de développement qui formera des enfants déscolarisés de l’enseignement primaire cette formation durera 04 à 05 mois en fonction des secteurs porteurs de la région dont les besoins de la communauté sont avérés. Deux sessions de formation sont prévues par année.
Le Ministère de tutelle (METFP) qui nous parraine possède peu de ressources financières, d’où le recours à des associations et a des fondations. La contribution Sénégalaise est d’environ 5 700 dollars Can, sous la forme d’infrastructures et services, de locaux (eau, électricité, tables, chaises, bancs et tableaux) fournis par l’Inspection d’Académie de la région de Saint-Louis.
Il reste qu’il nous faut payer les enseignants, équiper les lauréats et dédommager les artisans dans le cadre de la formation production.
L’ENJEU : c’est de mettre en œuvre et de pérenniser du developpemnet durable au Sénégal en particulier, voire le généraliser en Afrique quand le processus sera rodé.
Le développement durable passe par la formation professionnelle de base (initiation à un métier porteur) au niveau des communautés, en permettant aux jeunes garçons et filles d’accéder à des activités rémunératrices.
Pour ce faire il faut absolument dépasser l’alphabétisation et impérativement donner à ces jeunes laissées pour compte, qui représentent plus de 50% des moins de 15 ans, les moyens d’exercer une activité payante.
Cela leur permettra de s’insérer activement dans le développement socio- économique de leur communauté et de leur région en terme de développement durable.
Cette formation professionnelle se base sur le bénévolat communautaire pour l’encadrement. Le suivi des élèves constitue même le fondement du développement durable des communautés dans les pays émergents.
Le bénévolat local est à même de mieux appréhender les contextes tant socioéconomique, que culturels, et religieux du milieu et de la communauté.
Il est le meilleur moyen, sinon le seul, pour que ces communautés se prennent en main. C’est aussi permettre aux jeunes de ne pas écouter les sirènes de l’immigration clandestine, fléau des pays en voie de développement ; d’une part parce qu’elles vident les pays, de leur jeunesse la plus dynamique dont prés du quart n’arrive jamais à destination, et d’autre part parce que des passeurs sans état d’âme ruinent des populations parmi les plus démunies.
Ne pas oublier que la pérennisation du développement durable implique la mobilisation de toutes les communautés. Celles-ci sont souvent démunies et n’ont que de la bonne volonté et du temps à offrir, ce temps, ils ne demandent qu’à le donner s’agissant de l’avenir de leurs enfants.
Contact : Bernard BAUDIN a fait carrière dans plus de neuf (09) pays d’Afrique à titre de formateur et de spécialiste en développement de programmes de formation. Il est actuellement consultant international auprès du METFP du Sénégal et conseiller technique de l’ADEB. : « ddaudin2004@yahoo.ca » et Tel : (221) 33 961 00 91. |
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